Je ne vais pas revenir dans cet article sur l’historique et de ces fourgons à bagages d’origine allemande, ni sur leurs différentes tranches d’immatriculation, vous pourrez trouver ces informations dans l’article présentant la planche de décalcomanies (réf TJ-5265) leur étant dédiée. Ce fourgons à bagages bien connus même si peu nombreux à la SNCF n’ont fait l’objet d’une reproduction que « partielle » par Fleischmann. Je vous propose donc dans cet article de réaliser des fourgons correspondant à des versions n’ayant pas été reproduites par Fleischmann, mais néanmoins plus courantes.
La transformation de ces fourgons comporte plusieurs étapes distinctes et de niveau de difficulté variable. Chacun est libre de se limiter à certaines de ces étapes suivant ses capacités. Il vaut mieux ne pas réaliser toutes les transformations sur risquer de tout gâcher. Le classement de ces différentes étapes suivant leur niveau de difficulté, d’après mon propre ressenti, est le suivant (du plus simple au plus compliqué) : – suppression des feux de fin de convoi (ne correspondant à rien de connu en France) du fourgon Fleischmann – fermeture des portes d’intercirculation (suivant le fourgon choisi) – suppression de la vigie (c’est surtout obtenir un toit parfaitement lisse par la suite qui est long) – reproduction de la toiture en toile bituminée. Dans la suite de cet article, ce classement par difficulté n’est pas respecté, préférant vous décrire ces modifications dans l’ordre dans lequel je les ai réalisées.
Avant de commencer à modifier vos fourgons, il est bien entendu nécessaire de les démonter intégralement. Les étapes de démontage présentées ci-après concernent les modèles équipés de dispositifs d’attelage à élongation. Les caisses des fourgons Fleischmann sont solidarisées au châssis par deux vis. Ces 2 vis se trouvent au niveau des essieux, vous pourrez donc les dévisser après avoir déposé les essieux de vos fourgons. Vous ferez attention lors de la désolidarisation des caisses et des châssis à bien mémoriser, ou noter, l’ordre de montage des glissières inférieures des portes (en métal noir), du lest, et à ne pas perdre les portes coulissantes fonctionnelles qui risquent de « tomber » à ce moment. Une fois la caisse désolidarisée du châssis, vous pourrez en extraire l’insert en plastique transparent représentant les vitrages. Il vous faudra pour cela pousser les vitres vers l’intérieur de la caisse tout en tirant l’insert pour l’extraire de la caisse. Cette opération est assez difficile du fait des ajustements et du relatif manque de souplesse de l’insert en plastique transparent. Vous pourrez alors finaliser le démontage du châssis en déposant les dispositifs d’attelages à élongation (attention aux ressorts). Pour cela il suffit de déposer leurs caches fixés au châssis par 2 ergots. Vous ferez bien attention à mettre de côté attelages à élongation, ressorts, et essieux (si vous ne souhaitez pas les changer par des essieux plus fins).
Il est également conseillé de décaper la caisse et le châssis avant de procéder à leurs modifications afin d’en supprimer les marquages. Cela pourra être fait par exemple en frottant les marquages au coton tige imbibé de décapant peinture AMF87 référence P5142.
Pour ces fourgons, il n’y a pas de modifications à apporter au châssis (qui sera juste peint avant de recevoir ses nouveaux marquages), nous pouvons tout de suite passer aux modifications de la caisse. Ceux qui le souhaitent pourront remplacer les tampons par des tampons OCEM ronds (référence TJ-8521) comme cela a été fait par la SNCF sur certaines fourgons.
Modification de la caisse
J’ai logiquement commencé par la suppression de la vigie puis par boucher le trou béant se trouvant alors dans le toit. En effet dès le début des années 50 la SNCF a supprimé le vigies de ces fourgons en raison de l’électrification des lignes de chemin de fer de la région Est. J’ai commencé par découper grossièrement la vigie au scalpel, ce qui se fait assez facilement étant donné que le plastique utilisé par Fleischmann se travaille très bien. Il faudra ensuite continuer de l’arraser morceau par morceau au scalpel avant de constater que le restant finit par se détacher assez facilement du chaudron… En fait il semblerait que la vigie soit réalisée par « surmoulage » sur des chaudrons de caisse déjà moulés, ce qui suppose que Fleischmann ait un jour envisagé la reproduction de fourgons non équipés de vigie… Quoi qu’il en soit cela facilite la dépose de la vigie. On finira cette dépose en limant l’ouverture afin de la rendre « propre ». Temps qu’on en est aux opérations de limage, on peut également limer soigneusement les moulures représentant les portes et les passerelles d’intercirculation repliées si l’on souhaite reproduire un fourgon dont l’intercirculation a été neutralisée (ce qui était le cas sur les 2/3 des fourgons SNCF). On limera aussi les cerclage des feux de fin de convoi dont Fleischmann a équipé ses fourgons et qui n’ont rien à faire sur un fourgon SNCF. On finira tout cela en ponçant soigneusement toutes les surfaces travaillées, ainsi que l’intégralité de la toiture afin de la rendre lisse.
On pourra alors commencer à reconstruire le toit au niveau du trou béant laissé par la vigie (ou plutôt le construire vu qu’il n’y en avait pas…) On commencera par reconstituer la bordure inférieure de la toiture à l’aide de morceaux de profilé plastique carré de 0,5mm de côté coupé à la bonne cote, puis collé à la Colle 21. Un fois la colle bien sèche, on comblera le trou présent dans la toiture par un empilage de morceaux de carte plastique collés l’un après l’autre à la Colle 21. J’ai en ce qui me concerne empilé l’un après l’autres un morceau de carte plastique de 1mm d’épaisseur, puis 3 morceaux de 1mm d’épaisseur. Si ces morceaux de carte plastique dépassent un peu de la toiture, il vous suffira de les réduire à la lime une fois la colle bien sèche.
On comblera alors les « marches » présentes dans ce patch à l’aide de mastic type TAMIYA PUTTY. C’et à ce stade qu’il faudra être le plus patient et ne pas hésiter à multiplier autant de fois qu’il le faut les opérations de pose du mastic et de ponçage afin d’obtenir un état de surface uniforme avec la bonne courbure du toit. ce ponçages devant idéalement se faire au papier abrasif de carrossier à l’eau. Au besoin, il peut être également utile d’apprêter la toiture de temps en temps afin de mettre en évidence les défauts . J’ai utilisé pour cela de l’apprêt cellulosique en bombe proposé par AMF87.
On pourra profiter, en parallèle de ces opérations, pour combler les trous laissés dans le dossier par les feux de fin de convois « Fleischmann » par un morceau de rond en profilé plastique de diamètre 1mm collé à la Colle 21, et pour lisser le dossier au niveau des anciens feux en utilisant les mêmes méthodes que pour la toiture.
Sur les fourgons dont les portes d’intercirculation sont supprimées, on « couvrira » les anciennes porte par des morceau de carte plastique d’épaisseur 0,25mm et de dimensions 12 x 4,8mm collés à la Colle 21.
On pourra également ajouter sur les dossiers , sensiblement 3mm du bas du dossier et au droit des tampons (on pourra poser la caisse à blanc sur le châssis pour se repérer) des supports de lanterne. J’ai de mon côté récupéré des supports de lanternes sur des restes de vieux kits (voitures mixtes B4D et A4D re-métallisées Sud-Est), mais vous pourrez tout aussi bien en réaliser avec un morceau de profilé plastique (en attendant la références dédiées chez TJ-Modeles)
La dernière étape de modification des chaudrons de caisse avant mise en peinture sera pour ceux qui le souhaitent la reproduction de la toiture recouverte de toile goudronnée. Pour cette opération, les photos sont celles des voitures d’omnibus d’origine sarroise, n’ayant pas pris de photos des fourgons lors de cette opération. Le procédé étant le même, cela n’est pas dérangeant. Il faudra cependant faire particulièrement attention à bien détourer les glissières supérieures des portes, qui ne doivent pas être recouvertes de toile. Le meilleur compromis que j’ai trouvé est de reproduire ces toiles goudronnées à l’aide d’un mouchoir en papier (on préférera un mouchoir de couleur blanche car moins « traité »). Il faudra commencer par le « décomposer ». En effet les mouchoirs en papier sont constitués de plusieurs couches (3 ou 4 en général) et on n’utilisera qu’une seule de ces couches de papier. Il faut donc commencer par séparer ces couches de papier les unes des autres. On découpera alors (délicatement, c’est très fragile) aux ciseaux un morceau de papier légèrement plus grand que la toiture en veillant à éviter les poinçonnages des rebords du mouchoir. La toiture du chaudron sera recouverte de colle blanche très légèrement diluée à l’eau puis le morceau de papier posé dessus et délicatement tendu afin d’en éliminer les plis :
Attention, plus il y a d’eau plus le papier mouchoir se déchirera facilement lors de la pose, par contre s’il n’y a pas assez d’eau il sera très difficile de tendre le morceau de papier, voir cela créera des vagues. Pour information j’ai de mon côté déposé une noisette de colle blanche dans un pot que j’ai diluée avec une seule goutte d’eau. On veillera également à ce que le papier soit bien collé de partout, surtout le long des bords de la toiture, cela facilitera la suite… surtout la mise en peinture… Une fois la colle bien sèche, ou découpera délicatement le surplus de papier dépassant du toit, et on pourra affiner les rebords au papier de verre de carrosserie, et il sera alors temps de passer à la mise en peinture :
Mise en peinture
La mise en peinture de vos modèles devra se faire de préférence à l’aérographe, et utilisant des peintures aux couleurs de la SNCF. On trouve assez facilement ces peintures aux couleurs SNCF en regardant au bon endroit, par exemple chez AMF87, Ardennes modélisme (peinture ABE), Decapod, Interfer,… chacun choisira suivant ses propres aspirations. On veillera de préférence à utiliser les apprêts et diluants de la marque de peinture choisie, bien que les produits de certains des fabricants précités soient parfaitement compatibles.
On commencera par apprêter le châssis, le chaudron de caisse, les 2 portes coulissantes (au passage si vous ne souhaitez pas conserver la possibilité de les ouvrir, vous pouvez les coller soigneusement en place sur le chaudron), et la glissière inférieure des portes coulissantes. Cette opération permettra également de mettre en évidence d’éventuels défauts à reprendre. Il faudra impérativement à nouveau passer une couche d’apprêt si vous avez à retravailler certains points.
Une fois l’apprêt bien sec, on pourra passer à la mise en couleur des éléments. Le choix de couleur dépendra de l’époque considérée : – avant 1962, les fourgons voyageurs avaient leurs châssis peints en noir, les chaudron de caisse en vert SNCF 306, et les toitures également en noir. Les glissières inférieures étaient également en noir. – à partir de 1962 la SNCF a commencé à modifier le schéma de couleur du matériel voyageur, principalement sur le matériel neuf dans un premier temps, mais au gré des révisions ce nouveau schéma de couleur a également été appliqué sur le matériel plus ancien. Les châssis sont alors en gris SNCF 807, les chaudrons de caisse en vert SNCF 301, et les toitures bien souvent en noir (en particulier celles en toile goudronnée) sinon en vert SNCF 301 comme les chaudrons. Il est toujours préférable de commencer par appliquer la teinte la plus claire pour aller vers la teinte la plus foncée. Dans notre cas par exemple, on commencera par peindre les chaudrons dans le vert choisi, avant de peindre les toitures en noir (après avoir masqué les faces latérales et dossiers de caisse avec du ruban adapté). Le châssis et la glissière inférieure des portes étant peints à part et étant peints d’une seule couleur c’est plus simple en ce qui les concerne.
Il est également nécessaire de peindre de la même teinte de vert que le chaudron les encadrements de baies de l’insert en plastique transparent:
Je les ai peints en vert à l’aide d’un pinceau fin, c’est assez délicat mais on y arrive, d’autant plus que sil ne fait absolument pas déborder à l’intérieur des vitres, on peut sans problème déborder à l’extérieur puisque ce sera caché par la plastique du chaudron. Il vaut mieux faire l’opération en plusieurs couches fines. (Désolé, j’ai pas retrouvée la photo après peinture des encadrements) Il ne faudra par contre absolument pas vernir cette pièce sous peine de rendre opaque les vitrages.
Pose des Décalcomanieset Finitions
Une fois votre peinture bien sèche, on pourra passer à la pose des décalcomanies. Il est vivement conseillé pour cela d’utiliser les produits Microscale Micro Sol et Micro Set. Les planches de décalcomanies proposées par TJ-Modeles sont recouvertes d’une fine couche de vernis épousant les formes des différents marquages. Les marquages sont en quelque sorte pré-découpés donc vous n’avez pas besoin de les détourer fastidieusement au cutter, un découpage large est suffisant.
Une fois votre marquage grossièrement découpé, vous devez le tremper afin de le décoller du papier support, pour cela deux méthodes sont possibles : – soit le tremper dans un petit récipient contenant de l’eau tiède quelques secondes avant de le poser sur un support absorbant comme par exemple une éponge. – soit le poser sur une éponge humide et patienter un petit peu plus longtemps, le temps que l’humidité ait traversé le papier support. Une fois que votre motif bouge en le grattant légèrement avec la pointe d’un cure-dents, la pose peut s’effectuer.
Pour poser votre marquage, mouiller au préalable la surface de votre modèle avec un coup de pinceau trempé au Microscale Micro Set. Ce liquide facilite grandement la pause des décalcomanies. Vous pourrez ajuster la position de votre décalcomanie à l’aide de la pointe d’un cure-dents (éventuellement rajouter au pinceau un peu de Microscale Micro Set pour faciliter le glissement de votre marquage sur le support) Une fois le marquage bien positionné, absorber délicatement le reste de Micro Set à l’aide d’un papier absorbant, en faisant particulièrement attention à ne pas déplacer le marquage. Une fois le reste de liquide évaporé (quelques minutes), appliquer délicatement au pinceau le Micro Sol sur le marquage. Ce produit est un ramollissant et aura pour effet que le marquage épouse parfaitement la forme du support. Laisser sécher sans toucher le marquage, idéalement support à l’horizontale. Eventuellement passer au pinceau une seconde couche de Micro Sol si le plaquage du marquage vous semble imparfait.
Pour les positionnements des marquages, vous pouvez vous inspirer des différentes photos de fourgons réels disponibles dans la littérature, tout comme des photos des fourgons que j’ai réalisées (photos que vous pourrez trouver en fin de cet article). Je n’ai cependant pas réussi à trouver une « unité » sur les photos des fourgons réels concernant les positionnement des marquages sur le châssis.
Avant remontage des fourgons, il sera impératif, afin de « fixer » définitivement les décalcomanies et en atténuer le brillant, de vernir le châssis et la caisse, en appliquant dans un premier temps une couche de vernis brillant, puis une couche de vernis mat.
Une fois le vernis bien sec, vous pourrez passer à la dernière étape qui est le remontage des fourgons. Il suffit d’opérer exactement dans l’ordre inverse du démontage. Il faudra néanmoins faire particulièrement attention lors du remontage de l’insert reproduisant les vitrages dans la caisse, en effet les encadrements de baies frottent contre l’intérieur de la caisse ce qui a tendance à abimer la peinture des encadrements de baies. J’ai réussi à atténuer ce problème, en insérant entre la caisse et les vitrages des morceaux de carte plastique à peine plus épais que l’épaisseur des encadrements de baies, mais il ma néanmoins fallu faire quelques retouches sur les encadrements de baies après remontage des voitures. Enfin, pour ceux qui souhaitent équiper leurs fourgons de roues au profil plus fin que les roues aux normes NEM, les essieux RP25 Luck avec roues de 6.2mm de diamètre et axe de 15.1mm conviennent parfaitement.
Quelques photos des modèles réalisés par TJ-Modeles
Je vais tenter de vous expliquer dans cet article comment réaliser des voitures SNCF d’omnibus à deux essieux type B5 1/2t(ai) en françisant des voitures DR d’origine sarroise proposées par Minitrix.
La transformation de ces voitures comporte plusieurs étapes distinctes. Chacun est libre de se limiter à certaines étapes suivant leur difficulté. Il vaut en effet mieux ne pas réaliser toutes les étapes que risquer de rater la transformation… Le classement de ces différentes étapes suivant leur niveau de difficulté, d’après mon propre ressenti, est le suivant (du plus simple au plus compliqué) : – suppression des aérateurs de toiture, – modification des marchepieds, – modification des dossiers des voitures, – reproduction de la toiture en toile bituminée. Dans la suite de cet article, ce classement par difficulté n’est pas respecté, préférant vous présenter dans un premier temps les étapes de modification du châssis, puis les étapes de modification de la caisse.
Avant de commencer à modifier vos voitures, il est bien entendu nécessaire de les démonter intégralement. Les étapes de démontage présentées ci-après concernent les modèles équipés de dispositifs d’attelage à élongation. La caisse des voitures Minitrix est fixée sur le châssis par 4 ergots que vous trouverez dépassants aux 4 coins du châssis en regardant le dessous de votre voiture. Il vous faudra pour désolidariser la caisse du châssis repousser légèrement ces ergots vers l’opposé des traverses de tamponnement. Attention, ces ergots sont solidaires de l’insert représentant les vitrages donc en plastique transparent assez cassant, ils sont également très « ajustés » donc difficiles à faire passer dans les trous présents dans le châssis. Une fois la caisse désolidarisée du châssis, vous pourrez en extraire l’insert en plastique transparent représentant les vitrages. Il vous faudra pour cela pousser les vitres vers l’intérieur de la caisse tout en tirant l’insert pour l’extraire de la caisse. Cette opération est assez difficile du fait de la forme cintrée de la caisse. Vous pourrez alors procéder au démontage du châssis en faisant bien attention aux ressorts d’attelage à élongation. Pour cela il suffit de désolidariser la plaque de fermeture du châssis fixée elle aussi par 4 ergots au châssis. Vous ferez bien attention à mettre de côté attelages à élongation, ressorts, et essieux (si vous ne souhaitez pas les changer par des essieux plus fins).
Il est également conseillé de décaper la caisse et le châssis avant de procéder à leurs modifications afin d’en supprimer les marquages. Cela pourra être fait par exemple en frottant les marquages au coton tige imbibé de décapant peinture AMF87 référence P5142.
Modification du châssis
Les modifications à apporter au châssis sont assez restreintes.
Sur la voiture de type AB21 (6 portières d’accès par face latérale), elles se limitent à raccourcir les marchepieds au niveau des traverses de tamponnement pour qu’ils ne dépassent plus que d’un millimètre par rapport aux supports de marchepieds extrêmes. Cette opération se fait très bien à la lime.
Sur les voitures de type Bd21 (4 portières d’accès par face latérale), en plus de ce raccourcissement des marchepieds aux extrémités des voitures il va falloir les modifier au centre des voitures. En effet la partie centrale des marchepieds a été supprimée par la SNCF. Il faudra pour cela commencer par rajouter les supports de marchepieds manquants, se trouvant dans l’axe des portières d’accès « centrales ». Pour cela j’ai percé les marchepieds au forêt de 1 millimètre, en biais en respectant (à l’oeil) l’angle des supports déjà présents sur le châssis. Il faudra aussi veiller à être centré par rapport aux portières latérales, en se repérant par rapport au marches supérieures dépassant des longerons du châssis. J’ai ensuite inséré un morceau de profilé plastique Evergreen de section carrée de 0.75mm de côté en cherchant à le positionner suivant l’angle des supports de marchepieds présents, et je l’ai collé sous le châssis et au marchepied à la Colle 21 avant de couper au scalpel le surplus de longueur une fois la colle bien sèche. Ces supports supplémentaires sont visible car en plastique blanc sur la photo ci-après :
Il faudra ensuite supprimer la partie centrale des marchepieds à 3 mm des supports de marchepieds précédemment ajoutés. Pour cela on pourra commencer par les couper grossièrement à la pince coupante. J’ai coupé une première fois au centre entre les deux supports centraux, puis les deux supports centraux, puis à environ 5mm des nouveaux supports de marchepieds, et on finira des les raccourcir à la lime plate. Il faudra aussi bien veiller à supprimer complètement les supports centraux. Les modifications du châssis sont maintenant finies, il est prêt à passer en peinture :
Egalement, ceux qui le souhaitent pourront sur certaines voitures remplacer les tampons par des tampons OCEM ronds (référence TJ-8521) comme cela a été fait par la SNCF sur certaines voitures.
Modification de la caisse
La modification de la caisse la plus simple, et la plus visible une fois les voitures voyageurs circulant sur un réseau, est la suppression des aérateurs de toiture. Cela se fait assez simplement en les coupant grossièrement au scalpel, en dégrossissant le « restant » à la lime, puis en finissant par un ponçage complet de la toiture au papier de verre afin d’obtenir une surface lisse et uniforme :
L’étape suivante, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, est la modification complète des dossiers. En effet sur ces dossiers sont présents des marchepieds, rambardes, organes de commande des aérateurs de toiture, etc,… qui n’ont plus rien à faire sur une voiture SNCF. De plus il apparait à l’observation des photos des voitures SNCF réelles que les tôles des dossiers aient été changées (probablement lors de la suppression des organes pré-cités sur les voitures SNCF), et de fait les ligne de rivets des voitures Minitrix ne correspondent pas aux lignes de rivets de voitures SNCF. Il faudra donc arraser et poncer complètement et soigneusement les différents organes présents sur les dossiers, mais Attention, en préservant le boitier du volant de frein et la représentation de l’arbre de commande des freins :
Il faudra ensuite reconstituer les lignes de rivets, on utilisera pour cela la référence TJ-8400. On commencera par coller (à la Colle21 liquide) horizontalement une bande avec rangée double de rivets juste sous les rebords de toiture :
Puis on complètera avec deux morceaux de bande avec rangée simple de rivets placés verticalement au centre des dossiers :
Il conviendra une fois la colle bien sèche d’en poncer les excédents au papier de verre fin. On pourra également ajouter sur les dossiers aux coins inférieurs (à sensiblement 3mm du bas du dossier et 2mm des faces latérales) des supports de lanterne. J’ai de mon côté récupéré des supports de lanternes sur des restes de vieux kits (voitures mixtes B4D et A4D re-métallisées Sud-Est), mais vous pourrez tout aussi bien en réaliser avec un morceau de profilé plastique (en attendant la références dédiées chez TJ-Modeles)
La dernière étape de modification des chaudrons de caisse avant mise en peinture sera pour ceux qui le souhaitent la reproduction de la toiture recouverte de toile goudronnée. Le meilleur compromis que j’ai trouvé est de la réaliser à l’aide d’un mouchoir en papier (on préférera un mouchoir de couleur blanche car moins « traité »). Il faudra commencer par le « décomposer ». En effet les mouchoirs en papier sont constitués de plusieurs couches (3 ou 4 en général) et on n’utilisera qu’une seule de ces couches de papier. Il faut donc commencer par séparer ces couches de papier les unes des autres. On découpera alors (délicatement, c’est très fragile) aux ciseaux un morceau de papier légèrement plus grand que la toiture en veillant à éviter les poinçonnages des rebords du mouchoir. La toiture du chaudron sera recouverte de colle blanche très légèrement diluée à l’eau puis le morceau de papier posé dessus et délicatement tendu afin d’en éliminer les plis :
Attention, plus il y a d’eau plus le papier mouchoir se déchirera facilement lors de la pose, par contre s’il n’y a pas assez d’eau il sera très difficile de tendre le morceau de papier, voir cela créera des vagues. Pour information j’ai de mon côté déposé une noisette de colle blanche dans un pot que j’ai diluée avec une seule goutte d’eau. On veillera également à ce que le papier soit bien collé de partout, surtout le long des bords de la toiture, cela facilitera la suite… surtout la mise en peinture… Une fois la colle bien sèche, ou découpera délicatement le surplus de papier dépassant du toit, et on pourra affiner les rebords au papier de verre de carrosserie, et il sera alors temps de passer à la mise en peinture :
Mise en peinture
La mise en peinture de vos modèles devra se faire de préférence à l’aérographe, et utilisant des peintures aux couleurs de la SNCF. On trouve assez facilement ces peintures aux couleurs SNCF en regardant au bon endroit, par exemple chez AMF87, Ardennes modélisme (peinture ABE), Decapod, Interfer,… chacun choisira suivant ses propres aspirations. On veillera de préférence à utiliser les apprêts et diluants de la marque de peinture choisie, bien que les produits de certains des fabricants précités soient parfaitement compatibles.
On commencera par apprêter châssis et chaudron de caisse, ce qui permettra de mettre en évidence d’éventuels défauts à reprendre. Il faudra impérativement à nouveau passer une couche d’apprêt si vous avez à retravailler certains points.
Une fois l’apprêt bien sec, on pourra passer à la mise en couleur des éléments. Le choix de couleur dépendra de l’époque considérée : – avant 1962, les voitures voyageurs avaient leurs châssis peints en noir, les chaudron de caisse en vert SNCF 306, et les toitures également en noir. – à partir de 1962 la SNCF a commencé à modifier le schéma de couleur du matériel voyageur, principalement sur le matériel neuf dans un premier temps, mais au gré des révisions ce nouveau schéma de couleur a également été appliqué sur le matériel plus ancien. Les châssis sont alors en gris SNCF 807, les chaudrons de caisse en vert SNCF 301, et les toitures bien souvent en noir (en particulier celles en toile goudronnée) sinon en vert SNCF 301 comme les chaudrons. Il est toujours préférable de commencer par appliquer la teinte la plus claire pour aller vers la teinte la plus foncée. Dans notre cas par exemple, on commencera par peindre les chaudrons dans le vert choisi, avant de peindre les toitures en noir (après avoir masqué les faces latérales et dossiers de caisse avec du ruban adapté). Les châssis étant peints à part et étant peints d’une seule couleur c’est plus simple en ce qui les concerne.
Il est également nécessaire de peindre de la même teinte de vert que le chaudron les encadrements de baies de l’insert en plastique transparent:
Je les ai peints en vert à l’aide d’un pinceau fin, c’est assez délicat mais on y arrive, d’autant plus que sil ne fait absolument pas déborder à l’intérieur des vitres, on peut sans problème déborder à l’extérieur puisque ce sera caché par la plastique du chaudron. Il vaut mieux faire l’opération en plusieurs couches fines. (Désolé, j’ai pas retrouvée la photo après peinture des encadrements) Il ne faudra par contre absolument pas vernir cette pièce sous peine de rendre opaque les vitrages.
Pose des Décalcomanieset Finitions
Une fois votre peinture bien sèche, on pourra passer à la pose des décalcomanies. Il est vivement conseillé pour cela d’utiliser les produits Microscale Micro Sol et Micro Set. Les planches de décalcomanies proposées par TJ-Modeles sont recouvertes d’une fine couche de vernis épousant les formes des différents marquages. Les marquages sont en quelque sorte pré-découpés donc vous n’avez pas besoin de les détourer fastidieusement au cutter, un découpage large est suffisant.
Une fois votre marquage grossièrement découpé, vous devez le tremper afin de le décoller du papier support, pour cela deux méthodes sont possibles : – soit le tremper dans un petit récipient contenant de l’eau tiède quelques secondes avant de le poser sur un support absorbant comme par exemple une éponge. – soit le poser sur une éponge humide et patienter un petit peu plus longtemps, le temps que l’humidité ait traversé le papier support. Une fois que votre motif bouge en le grattant légèrement avec la pointe d’un cure-dents, la pose peut s’effectuer.
Pour poser votre marquage, mouiller au préalable la surface de votre modèle avec un coup de pinceau trempé au Microscale Micro Set. Ce liquide facilite grandement la pause des décalcomanies. Vous pourrez ajuster la position de votre décalcomanie à l’aide de la pointe d’un cure-dents (éventuellement rajouter au pinceau un peu de Microscale Micro Set pour faciliter le glissement de votre marquage sur le support) Une fois le marquage bien positionné, absorber délicatement le reste de Micro Set à l’aide d’un papier absorbant, en faisant particulièrement attention à ne pas déplacer le marquage. Une fois le reste de liquide évaporé (quelques minutes), appliquer délicatement au pinceau le Micro Sol sur le marquage. Ce produit est un ramollissant et aura pour effet que le marquage épouse parfaitement la forme du support. Laisser sécher sans toucher le marquage, idéalement support à l’horizontale. Eventuellement passer au pinceau une seconde couche de Micro Sol si le plaquage du marquage vous semble imparfait.
Pour les positionnements des marquages, vous pouvez vous inspirer des différentes photos de ces voitures réelles disponibles dans la littérature, tout comme des photos des voitures que j’ai réalisées (photos que vous pourrez trouver en fin de cet article). Je n’ai cependant pas réussi à trouver une « unité » sur les photos des voitures réelles concernant les positionnement des marquages sur le châssis.
Avant remontage des voitures, il sera impératif, afin de « fixer » définitivement les décalcomanies et en atténuer le brillant, de vernir le châssis et la caisse, en appliquant dans un premier temps une couche de vernis brillant, puis une couche de vernis mat.
Une fois le vernis bien sec, vous pourrez passer à la dernière étape qui est le remontage des wagons. Il suffit d’opérer exactement dans l’ordre inverse du démontage. Il faudra néanmoins faire particulièrement attention lors du remontage de l’insert reproduisant les vitrages dans la caisse, en effet les encadrements de baies frottent contre l’intérieur de la caisse ce qui a tendance à abimer la peinture des encadrements de baies. J’ai réussi à atténuer ce problème, en insérant entre la caisse et les vitrages des morceaux de carte plastique à peine plus épais que l’épaisseur des encadrements de baies, mais il ma néanmoins fallu faire quelques retouches sur les encadrements de baies après remontage des voitures. Enfin, pour ceux qui souhaitent équiper leurs voitures de roues au profil plus fin que les roues aux normes NEM, les essieux RP25 Luck avec roues de 6.2mm de diamètre et axe de 15.1mm conviennent parfaitement.
Quelques photos des modèles réalisés par TJ-Modeles
La dernière livraison de produits de l’artisan allemand Eichhorn Modellbau a non seulement permis de remettre en stock quelques petites choses comme des ressorts d’attelage ou supports de conteneurs pour wagons poche, mais a également permis un retour en stock de quelques paires des magnifiques pantographes de type G (référence 15120), développés pour les BB 9200 Minitrix, mais très facilement adaptables sur les BB 8100 Hobby66 ou les CC 7100 Startain :
Après la première partie du montage d’un kit de fourgon M (TJ-7505, toujours disponible chez TJ-Modeles) dans le numéro 673 de la revue, vous pourrez trouver la seconde partie du montage de ce kit dans le numéro 674 actuellement en kiosque :
Merci à Rail Miniature Flash pour ces deux articles.
Ces fourgons à bagages à deux essieux sont quasiment indissociables des voitures à portières latérales d’origine sarroise que des Boites à Tonnerre. Incorporés aux effectifs de la SNCF en nombre relativement réduit (comparativement à leur « aura »), à savoir à 9 exemplaires, à l’issue de la seconde guerre mondiale ces fourgons sont en réalité de deux type distincts (mais néanmoins très proches). – type Pwi28/29, à la toiture très arrondie (de profil proche à la toiture des Boites à Tonnerre) et à 2 portes coulissante par côté (7 fourgons à la SNCF),
– type Pwi31/32, à la toiture plus « plate » (de profil proche à la toiture des voitures d’origines sarroise), et à une seule porte coulissante par côté (2 fourgons à la SNCF)
Autant le dire tout de suite, aucun de ces modèles de fourgons n’a été réellement proposé pour l’instant par un industriel à notre échelle. En effet, Minitrix propose depuis longtemps des fourgons de type Pwi23 présentant des extrémités de caisse biseautées côté portes d’accès au fourgon (et non en retrait, parallèles aux faces latérales); et Fleischmann des fourgons de type Pwi30 qui sont un intermédiaire entre les fourgons Pwi28/29 et Pwi31/32, avec deux portes coulissantes par face latérale (comme les Pwi28/29), mais un profil de toiture correspondant aux fourgons de type Pwi31/32. Quoi qu’il en soit, étant convaincu que les fourgons proposés par Fleischmann sont un bon compromis à l’heure actuelle, je pense intéressant de vous proposer des décalcomanies adaptées à ces fourgons.
Pour rappel également, ces 9 fourgons ont dans un premier temps été affectés à la région Nord avant de rejoindre au début des années 50 la région Est (comme énormément de matériel prise de guerre 1945).
Ces fourgons ont au cours de leur carrière à la SNCF été largement modifiés (ce qui obligera les modélistes les plus soucieux de réalisme à modifier leurs fourgons Fleischmann). En effet, avec l’électrification des lignes de l’Est implique dès le début des années 50 la suppression des vigies de ces fourgons. De même les portes d’intercirculation sont rapidement supprimées sur 5 des 7 fourgons de type Pwi 28/29 et remplacées par de simples tôles de fermeture. Enfin, et comme tout le matériel prise de guerre 1945, certains organes (tampons, dynamo, caisses à batteries,… ) sont remplacés sur certains fourgons au fil des révisions et réparations par des organes de fabrication française. Pour ce dernier point seule l’observation attentive de photos des fourgons réels pourra vous aider.
Ces fourgons on pris le retraite en mai 1972 pour les Pwi28/29 (sauf l’un d’eux encore utilisé par les CFTA), et courant 1973 pour les deux fourgons de type Pwi31/32, après avoir tous reçu leur marquage numérique UIC à douze chiffres.
On peut donc faire le récapitulatif suivant de leurs immatriculations :
Il est à noter que le fourgon immatriculé Dmp 19989 a déjà été proposé par Fleischmann à notre échelle sous la référence 8060F (même si avec cette immatriculation il ne devrait plus trop avoir de vigie, et si la courbure de toiture n’est pas la bonne).
Vous trouverez donc désormais une planche de décals pour ces fourgons sous la référence TJ-5265, comprenant tous les immatriculations nécessaires pour : – Région Nord 1946 : 3 immatriculations – Région Est 1950 (jaune bouton d’or) : 2 immatriculations sans intercirculation, 1 immatriculation avec intercirculation (avec vigie) – Région Est 1950 (jaune jonquille) : 2 immatriculations sans intercirculation, 1 immatriculation avec intercirculation (sans vigie) – Région EST 1968 (UIC) : 2 immatriculations sans intercirculation, 1 immatriculation avec intercirculation (sans vigie)
Comme toujours chez TJ-Modeles ces planches de décalcomanies sont réalisées en sérigraphie afin de vous proposer la meilleure qualité d’impression possible. Ces planches sont vendues par 2, en effet une seule planche contient les immatriculations nécessaires à une face latérale et un dossier.
Enfin, afin de vous aider à trouver des fourgons Fleischmann, voici un petit récapitulatif de ce qu’à proposé la marque à ce jour (Pour rappel, K signifie dans la nomenclature Fleischmann que le matériel est équipé d’attelages à élongation) : – 6260003 K (fourgon vendu seul) – 7911 K (élément 2/5 du set) – 8060 (fourgon vendu seul) – 8060 K (fourgon vendu seul) – 8060F K (fourgon vendu seul) <= version SNCF – 918060AK (fourgon vendu seul) – 8062A K (élément 1/3 du set) – 8660 K (fourgon vendu seul) – 866001 K (fourgon vendu seul) – 866002K (fourgon vendu seul) – 866003K (fourgon vendu seul) – 938660A K (fourgon vendu seul) – 8760 K (fourgon vendu seul) – 848850 K (fourgon vendu seul) – 931002 K (élément 2/6 du set) – 9372 (élément 4/4 du set) – 9397 K (élément 2/7 du set) – 89397K (élément 2/7 du set) – 939801 K (élément 2/7 du set) – 939881K (élément 2/7 du set)
Je vous exposerai d’ici peu en détail dans un article dédié de ce blog les modifications à apporter aux fourgons Flesichmann pour les françiser.
Ces voitures sont bien souvent apparentées aux bien plus connues Boites à Tonnerre, mais ce n’en sont pas. elles en sont néanmoins largement complémentaires et on peut observer de nombreuses photos des rames comprenant aussi bien des Boites à Tonnerre que quelques unes de ces voitures d’origine Sarroise.
Tout d’abord, ce type de voitures à compartiments et à portières latérales ont été incorporées à 15 exemplaires aux effectifs de la SNCF suite à l’armistice 45, en deux chaudrons différents : – 14 de type Bd21 : 6 de type « a » (partiellement métalliques) et 8 de type « b » (entièrement métalliques). les deux séries étant extérieurement similaires:
– 1 voiture de type AB21 (chaudron légèrement différent)
Ces voitures ont durant leur carrière à la SNCF connu plusieurs immatriculations, au gré de leurs affectations. en effet, elles étaient dans leurs premières années réparties entre les régions Ouest (6 exemplaires), Sud-Ouest (3 voitures) et Est (6 voitures) avant d’être progressivement regroupées à l’Est dans les années 50. On retrouve donc des immatriculations différentes avec 6 grandes dates d’évolution : 1945, 1948, 1951, 1956, 1962 puis 1968 (passage à l’immatriculation UIC mais il est quasiment certain que les immatriculations UIC n’aient jamais été apposées sur ces voitures) :
Sont prévues deux planches de décalcomanies distinctes pour ces voitures, suivant les principales dates d’évolution des immatriculations. Comme toujours chez TJ-Modeles ces planches de décalcomanies sont réalisées en sérigraphie afin de vous proposer la meilleure qualité d’impression possible. Ces planches sont vendues par 2, en effet une seule planche contient les immatriculations nécessaires à une face latérale et un dossier :
TJ-5264 : immatriculations 1962, comprenant : * Est 1962, jaune bouton d’or, marquages de classe ombrés : Cd21 (10 immatriculations) * Est 1962, jaune jonquille, marquages de classe non-ombrés : Cd21 (10 immatriculations)
Ces deux modèles de voitures ont été reproduites à plusieurs reprises par Minitrix, sous les références suivantes (Le « K » entre parenthèses indique les modèles équipés d’attelage à élongation): Type Cd21b : – 11050 (voitures 4/6 et 5/6 du set) – 11410 (voitures 2/3 et 3/3 du set) – 11417 (K) (voiture 2/4 du set) – 11422 (K) (voiture 3/4 du set) – 11440 (K) (voiture 3/4 du set) – 11466 (K) (voiture 2/5 du set) – 11481 (K) (voiture 4/5 du set) – 13059 (voiture vendue seule) – 13061 (voiture vendue seule) – 13302 (voiture vendue seule) – 13325 (voiture vendue seule) – 13744 (K) (voiture vendue seule) – 13754 (K) (voiture vendue seule) – 13791 (voiture vendue seule) – 13792 (voiture vendue seule) – 15174 (K) (voiture 1/3 du set) – 15728 (K) (voiture 2/3 du set) – 18724 (K) (voitures 1/4 et 3/4 du set)
Type AB21 : – 11050 (voitures 2/6 et 3/6 du set) – 11422 (K) (voiture 2/4 du set) – 11440 (K) (voiture 2/4 du set) – 13058 (voiture vendue seule) – 13301 (voiture vendue seule) – 13324 (voiture vendue seule) – 13743 (K) (voiture vendue seule) – 13753 (K) (voiture vendue seule) – 15728 (K) (voiture 3/3 du set) – 18724 (K) (voiture 3/4 du set)
Ces voitures Minitrix nécessitent cependant quelques modifications pour être parfaitement françisées, en particulier : – suppressions des aérateurs de toiture – suppression des appareils de commande des aérateurs de toiture présents sur les dossiers – découpe des marchepieds (partie centrale) Vous pourrez retrouver le descriptif complet des modifications que j’ai apportées à mes voitures dans l’article suivant :
Présentés pour le première fois lors du Salon du Modélisme de la Cité du Train (quoi de plus normal que d’exposer pour la première fois des wagons A.L. en Alsace?), et après quelques finitions pour lesquelles le temps avait manqué avant le salon, les prototypes des wagons couverts A.L. De Dietrich de 11m60 sont finalisés.
Pour rappel deux versions de ce wagon seront proposées en kit, la version équipée d’une guérite (TJ-7501) et la version équipée d’une plateforme haute (TJ-7502). Chacune de ces référence pourra aussi bien être décorée en version Alsace Lorraine qu’en version SNCF (les wagons ayant survécu à la seconde guerre mondiale ont circulé jusque des les années 50) à l’aide des planches de décalcomanies fournis.
Egalement, les kits seront composés de : – 1 caisse en impression 3D – 1 planche en maillechort photogravé contenant les pièces du châssis et les pièces de détaillage de la caisse. – 1 jeu de tampons en impression 3D – 4 paliers de roulement en laiton décolleté – 2 essieux à roue pleines (oui, ces wagons étaient équipés de roues pleines dès leur fabrication en 1907 par les Etablissements De Dietrich) – 2 dispositifs d’attelage à élongation de marque PEHO – 2 planches de décalcomanies
Mais passons aux photos de ces prototypes :
Pour information, sur les wagons en version A.L. en photo ci-dessus, les dispositifs d’attelage à élongation n’ont pas été montés étant donné qu’ils sont destinés à recevoir des attelages à choquelle fonctionnels de mon collègue allemand Schiffer Design (publicité gratuite). Les wagons en version SNCF ont quand à eux été équipés d’attelages magnétiques TJ-Modeles.
Il y a bien sûr quelques détails à modifier suite au montage de ces prototypes, aussi bien afin de les rendre encore plus beaux, mais également afin d’augmenter la solidité de certaines pièces.
Le temps de mettre à jour les dessins et de fabriquer les pièces constituant ces kits et ils devraient être disponibles courant novembre 2024.
Une récente livraison de photogravure à non seulement permis de remettre en stock quelques références anciennes qui étaient épuisées, mais c’était aussi l’occasion de pouvoir vous proposer une nouvelle référence. Il s’agit pour cette fois de bandes rivetées à l’échelle N, proposées sous la référence TJ-8400
Ces bandes rivetées sont livrées en longueur de 75mm (correspondant à une longueur de 12m réels). Chaque platine comprenant : – 5 bandes plates de 0.62mm (100mm réels) avec rangée simple de rivets espacés de 0.62mm, – 5 bandes plates de 0.62mm avec rangée simple de rivets espacés de 1.25mm (200mm réels), – 5 bandes en U de 0.94mm (150mm réels) avec rangée simple de rivets espacés de 1.25mm, – 5 bandes plates de 1.25mm avec rangées doubles de rivets espacés de 0.62mm, – 5 bandes plates de 1.25mm avec rangées doubles en quinconce de rivets espacés de 0.62mm, – 3 bandes en T de 1.25mm avec rangées doubles de rivets espacés de 1.25mm.
Cette référence pourra être très utile à ceux qui souhaitent modifier leur matériel roulant ou éléments de décor à l’échelle N ou les construire intégralement.
Un article présentant la francisation de voitures voyageurs d’origine allemande, en utilisant entre autre ces bandes rivetées sera par posté d’ici quelques semaines sur le blog TJ-Modeles.
ne nouvelle référence de décalcomanies à l’échelle N est désormais disponible sous la référence TJ-5225 dans la boutique TJ-Modeles. Il s’agit cette fois d’immatriculations pour BB 27000 Midi en livrée FRET SNCF destinées à ceux qui souhaitent renuméroter leurs locomotives RockyRail (et bientôt Mikadotrain/REE) :
Tous les numéros proposés correspondent à des locomotives ayant bien portée la livrée FRET SNCF après leur transformation destinées à les rendre aptes à la circulation sous caténaires Midi; même si certaines d’entre elles sont par la suite passées sous le giron d’Akiem et ont donc progressivement changé de livrée.